Petite histoire du ticket de Métro.

Dès l'ouverture de sa première ligne le 19 juillet 1900, le paiement du prix du trajet a donné lieu à l'émission d'un justificatif : le ticket de Métro était né (15 centimes pour la seconde classe et 25 pour la première).

Depuis 1900, accompagnant l'évolution du réseau et les augmentations successives, le "ticket de Métro" a évolué tant dans ses dimensions, son support (papier, carton, plastique), sa couleur et ses indications.

Après avoir connu un prix stable pendant 19 ans, le ticket de Métro connait sa première augmentation juste après la Grande Guerre. L'accroissement des investissements et des frais de fonctionnement accompagnant le développement du réseau va entrainer des augmentations régulières jusqu'à nos jours.

A partir de 1925, dans un souci de simplification, on attribua une lettre correspondante à chaque nouveau tarif. La lettre A fut attribuée lors de l'augmentation du 1 er aout 1925, la lettre B pour celle du 1 er aout 1926 et ainsi de suite.

Pince de contrôle G. KLEIN vers 1930.

Collection privée.

Carte hebdomadaire : années 60 / Ségur ligne 10.

Collection Grégoire Thonnat.

Pince de contrôle G. KLEIN vers 1960.

Collection privée.

Après avoir fait un premier tour d'alphabet selon ce principe, ce système s'arrêta à la lettre C en 1974. Cette année là, voit l'apparition des premiers tickets jaunes à bande magnétique marron bien connus des parisiens et immortalisés par le slogan publicitaire "ticket chic, ticket choc".

A droite : 1789-1989 / "Ticket chic, ticket choc" / Jean Michel Folon.

A l'initiative du Syndicat des Transports Parisiens (ancêtre de l'actuel Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF), le 1 er juillet 1975 est crée ce qui allait devenir une idée géniale et un progrès indéniable pour les usagers des transports parisiens : la Carte Orange.

Nous vivons sans doutes aujourd'hui les dernières années du ticket "papier" avec le développement de la monétique apportant avec elle son lot de dématérialisation et la fin d'une époque s'annonce.